STAGE ITINÉRANT CADET 2002
le stage selon Amaury, Matthieu B et Augustin
BILAN
DU STAGE
6/07
Départ à 9h20 du local, les 12 coureurs et 3 accompagnateurs étaient
tous à l’heure. En plus du master de l’ECSEL, 4 voitures (Béal, Cervantès,
Perrot et Sabatier) permettent de transporter les coureurs. Un bouchon (départ
en vacances et certainement accident) à la sortie de Clermont-Ferrand nous
oblige à quitter l’autoroute pour la nationale et Besse en Chandesse, Riom es
Montagne pour rejoindre Aurillac.
Ce détour nous fait arriver seulement 30’ avant le départ de l’épreuve,
le temps de se préparer et de passer au contrôle des braquets, nos coureurs ne
sont pas très chaud pour l’entame de la course et se n’est pas la météo
qui peut les réchauffer (giboulées, 15°C). La 4° étape du Tour du Cantal
cadet, entre Arpajon sur Cère et Maurs (74km) sur un parcours vallonné et ne
permettant pas de temps mort, est d’un bon niveau : 80 coureurs venus de
plusieurs régions dont 10 coureurs du club (le maximum autorisé, Benoît
Daclin et Amaury Abdennebi ont du se contenter de suivre la course dans le
camion).
La course a été largement dominé par Ocherowitch (Castelsarrasin) et Lamblot
(Bourgogne) qui se sont échappés avant la mi-course. Derrière personne n’a
réussit à prendre de l’avance (descente et braquet limité) sur le peloton
et lors des 8 derniers kms, seul Aulas (Charlieu) a tenté de sortir pour réussir
à prendre la 3° place.
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Matthieu Béal, 10° et maillot vert du meilleur cadet 1, il a enfin laissé de côté
son complexe d’infériorité envers les cadets 2 et a tenté des échappées
mais la fin de course plutôt descendante ne permettait pas de faire des écarts.
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Nicolas Cervantès, 70°, lâché au km5 il a terminé courageusement, il prouve ses progrès
de l’année mais reste limité en course en ne pouvant suivre les changements
de rythme.
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Adrien Crouzet, 39°, lâché au km 37, il revient avec Perrot et Sabatier, puis au
km68 dans la dernière côte et ne peut revenir dans la descente (mains en haut)
qui démontre son inexpérience en course.
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Anthony Faurand, 19°, bonne course, une attaque mais pourrait faire beaucoup mieux
s’il s’écoutait moins en course comme aux entraînements.
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Maxime Mayençon, 13°, bonne course mais a des difficultés de placement ou de tactique
qui ne lui permettent pas de mieux finir ses courses.
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Matthieu Mounier, 51°, lâché au km 37, la course était trop dure pour qu’il puisse
suivre.
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Guillaume Perrot, 22°, attaque puis lâché au km 37, il ramène tout seul un groupe de
15. Cela prouve sa hargne et sa générosité en course, parfois trop...
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Augustin Protte, 56°, lâché au km 37, très loin de son niveau aux entraînements,
son manque d'explosivité ne lui permet pas de suivre les changements de rythme
de la course.
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Quentin Rameau, NP, bris de la patte de dérailleur (il l’avait déjà réparé)
lors du départ fictif, il ne pouvait prendre le vélo d’un autre.
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Christophe Sabatier, 16°, lâché km 37, il revient grâce à Guillaume, il doit prendre
conscience de son potentiel sur route surtout lors des sprints et ne pas se
contenter de suivre.
Satisfaction l’ECSEL gagne en plus du maillot vert,
le classement par équipe. Donc sur les 3 manches disputées, nos coureurs ont
remportés 2 fois ces classements.
Après la course, Bernard Cervantès part à la recherche d’une patte de dérailleur,
sans succès dans les 2 magasins de cycle. Quentin appelle son père qui lui
apportera un vélo le lendemain.
Nous repartons pour 70 kms en direction de
Soulages-Bonneval à travers les petites routes et grâce à Amaury (co-pilote)
aucune erreur de parcours n’est à déploré. Nous arrivons au gîte vers 20h,
après le déchargement des affaires des véhicules nous remercions les parents
qui nous ont accompagné et préparons le dîner. Puis assez rapidement tout le
monde (ou presque) s’endort.
7/07
Réveil pour les coureurs à 8h, Mr Rameau est arrivé à 7h15 pour
amener le vélo. Petit déjeuner puis rangement et nettoyage, le problème est
que beaucoup de coureurs ne jouent pas le jeu et montent sur les vélos alors
que le gîte n’est pas propre.
Au programme : Soulages-Bonneval , Laguiole, St Urcize, Nasbinals, Aumont-Aubrac, Fontans, Ste Eulalie et Chambon le Château.
Départ à 10h, sous un soleil assez chaud après 10
km, l’habituelle chute du stage après un toucher de roue, elle est pour
Nicolas, il est un peu écorché. Traversée de l’Aubrac sans problème, de
nombreuses spectatrices à cornes nous regardent passé. Bernard qui a fait les
courses nous rattrapent à midi pour le repas. Impossible de se reposer, après
avoir gobé leur repas, les coureurs veulent déjà repartir. L’après-midi,
la longue montée de Ste Eulalie refroidit les ardeurs et plusieurs d’entre
eux sont en difficulté.
Après 108 km, l’arrivée au gîte se fait vers 15h (heureusement), où nous
sommes accueilli par un propriétaire malhonnête avec qui il va falloir
parlementer durant 1h30 pour perdre au final 45€. Entre autre il y a eu :
le partage en 2 gîtes séparé de 2 km, le manque de place (notre demande
initiale était de 18 personnes), les repas qu’il refusait que l’on fasse
(peur que les jeunes cassent tout) et les prix qui fluctuaient rapidement :
en 1 minute il est passé de 18€ pour la nuit et le repas au même prix sans
le repas !!!!
Les coureurs prévenus, aucun problème a déploré.
8/07
Réveil à 8h, le nettoyage plus efficace que la veille nous permet de
partir à 9h30, heureux de quitter ce personnage après avoir signer le chèque
sur une table dégoûtante (on a bien fait de manger notre nourriture !!!)
Départ de Chambon le Château puis Chapeauroux, Landos, Barges, Coucouron, Lachapelle Graillouse, le Béage, Ste Eulalie, le Gerbier des Joncs, les Estables pour une arrivée à St Front.
Après la répétition des consignes de sécurité
surtout pour les descentes on repart pour une jolie et dure étape de 103km. Après
une petite erreur de parcours, nous réussissons à retrouver le camion juste à
temps pour le repas. Pause plus longue que la veille, pour s’occuper certains
ont délaisser leur vélo pour des pommes de pain.
L’après-midi, une nouvelle erreur permet à quelques uns de gravir le Mont
Gerbier des Joncs (8’30 la montée, 5’ la descente) et de boire l’eau de
source de la Loire au milieu des touristes. 5 coureurs n’ont pas marchés, 3
sont rentrés avec Benoît et 2 surveillent les vélos.
Retour vent dans le dos jusqu’au gîte, arrivée vers 17h30. Après le repas,
quelques tensions entre les coureurs, 2 clans qui datent de l’École Municipale
s’affrontent, avant que ça dégénère une petite mise au point permet de
calmer les esprits. La nuit, comme une chambrée n’avait pas sommeil à 1
heure du matin, nous sommes allé voir le lac de St Front à pied, 1 petite
heure plus tard les 4 se sont vite endormis.
9/07 Réveil à 8h, le nettoyage a été encore plus rapide, presque tout le monde joue le jeu. La dernière étape partant de Saint Front, est la plus facile (95km) en passant par les Balayes, St Jeures, le Barrage de Lavalette, Lapte, Ste Sigolène, la Séauve, St Didier en Velay, St Genest Malifaux et Planfoy, le vent du sud nous ramène rapidement sur St Etienne.
A midi, Benoît Cognet doit rentrer plus tôt que prévu
et nous quitte vers Ste Sigolène. Après une bonne pause, nous repartons pour
les 40 derniers kms. La bataille d’eau n’est pas appréciée par Benoît
Daclin qui va nous montrer un potentiel jusque là ignoré, il va partir tout
seul à St Genest, on le rattrape une fois en vélo, puis après un arrêt il
repart juste avant Planfoy alors que Bernard le poursuivait avec le camion et
rentre tout seul au local.
Arrivée au local à 15h30 et après que le master
soit vidé : la remise des prix.
Bilan :
Bon dans l’ensemble, des coureurs comme Adrien
Crouzet ou Guillaume Perrot se sont affirmés (toujours d’attaque, bonne
humeur, …) , par contre d'autres ont quelque peu déçu par leur attitude.
Enfin Bernard Cervantès a prouvé encore une fois son efficacité, il a été
une aide très importante pour l’organisation du stage, tout comme Benoît Cognet qui a vite appris comment encadré les coureurs que se soit sur le vélo
ou à côté.